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 Kokoro Kiyoshi is here!

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Kokoro kiyoshi




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MessageSujet: Kokoro Kiyoshi is here!   Kokoro Kiyoshi is here! I_icon_minitimeDim 14 Juin - 7:43

Nom : Kokoro

Prénom : Kiyoshi

Age : 71 ans.
(Apparence 19)



Village désiré : Je verrais par la suite Smile
Grade désiré :
Description Physique : Dès le premier regard, il est très aisé de déjà constater que Kiyoshi est un être très peu digne de confiance. Son expression faciale est presque toujours vidée de toute expression de joie, de tristesse ou même de quelque intérêt, comportement particulièrement troublant qui rend son intéraction en société particulièrement complexe lorsqu'il s'agit de converser avec les autres. Son visage neutre n'étant presque jamais perturbé, il est particulièrement ardu de déceler un mensonge prononcé de sa part, bien qu'il préfère dire la vérité en tout temps. L'émotion reflétée sur son visage, si jamais il y en a une, doit être d'un niveau particulièrement élevé pour franchir la carapace qu'il s'est construite au fil des guerres, à supposer même qu'elle soit naturelle ; lors d'intéraction avec des humains, il peut tenter à l'occasion de copier certains traits émotifs de ceux-ci, résultant le plus souvent en une caricature grotesque malgré ses efforts.

Son corps est d'une proportion que l'on pourrait qualifier d'idéale ; ni trop grand, ni trop petit et ni trop musclé, ni trop maigre. Son teint, bien que relativement pâle, trahit en réalité sa surexposition au soleil, vu tout le temps qu'il passe à voyager pour imposer sa «paix idéale» partout où il puisse aller. Ses yeux bleus sont d'une profondeur incroyable, ou plutôt d'un vide incroyable, étant comme l'ensemble de son visage voilés par son éternelle pseudo-béatitude. Sa chevelure, bien que courte, est d'un rouge pourpre rappelant la couleur du sang. La longueur de ses cheveux est néanmoins plus prononcée vers l'avant de sa tête, balayant aléatoirement son visage selon les jours.

Son habillement est, quant à lui, d'un goût de ce qu'il qualifierait «d'une certaine rafinité peu comprise de l'humain moyen». À ses pieds se trouvent toujours ses chaussures d'un ébène presque immaculé, chevauchés du près par ses pantalons d'une couleur similaire. Il porte une chemise blanche sur laquelle repose une veste noire au col particulièrement large atteignant presque son menton. Ses mains sont gantées de gants en cuir respectant la couleur thème de son habillement. En tant qu'expert en taijutsu, il a d'ailleurs pris habitude de les nettoyer à la fin des combats afin de s'assurer de ne pas nuir à leur bonne portance. Des lunettes ovales reposent sur son nez, corrigeant légèrement la vue de leur porteur ; Kiyoshi avait remarqué que sa vue devenait plus faible dans le monde des humains pour des raisons lui échappant totalement.

De sa posture est émise en permanence une aura de nonchalance frappante. Cependant, il ne faut pas s'y fier outre-mesure, car le jeune Kami sait parfaitement se défaire de cette position pour prendre une position de combat très agressive s'il le faut, fixant d'un regard de carnassier son adversaire, la seule expression pouvant réellement troubler sa neutralité faciale à l'occasion. Dans ses mouvements quotidiens, il est possible de distinguer deux réflexes innés en lui. Quand une certaine nervosité, une impatience ou une inquiétude s'empare de Kiyoshi il lui prend la tendance à réajuster son gant gauche, toujours la gant gauche, à l'aide de sa main opposée. Si plutôt une sorte d'intérêt venait à naître en lui, peu importe par rapport à quoi, il viendrait probablement à réajuster ses lunettes en s'aidant de l'index et du majeur de sa main droite, tout en regardant la manifestation de son intérêt. Il est particulièrement aisé de remarquer ces gestes même avec un oeil plus ou moins aguerri.

Description Morale : La complexité de l'esprit de Kiyoshi est telle qu'aucun humain ne pourrait jamais le comprendre et pour cause ; par la faute de sa nature de Kami, il ne connaît ni l'amour, ni la haine. Cette restriction due à son origine l'empêche donc de ressentir certains sentiments purement humains tels l'attachement émotionnel, la colère et la souffrance causée par la perte d'un être cher, entre autres. Néanmoins, ceci ne l'empêche d'éprouver le plaisir, l'ennui ou même la peur. Cette caractéristique particulière de la réalité Kami contribue grandement au maintien de son expression faciale si souvent inexpressive.

Cet homme, bien que l'ignorant, a su donner un nouveau niveau au seuil de la bonté, croisant avec une perversion difficilement compréhensible de la part des humains générosité et sadisme. Ainsi, il aiderait sans la moindre hésitation une famille dans le besoin et lui donnerait sans hésiter tout son argent, ce concept matériel ne possédant presque aucune valeur à ses yeux, mais tuerait sans la moindre hésitation deux adultes déclenchant un rixe dans un bar, pour l'Amour. Dans l'esprit de cet être à part, tant de la nature Kami que de la nature humaine, l'amour et la haine n'existent pas, contrairement à l'Amour et la Haine. Il considère ces deux émotions lui étant inaccessibles, mais facilement analysables dans le comportement quotidien des humains, comme étant des entités bien physiques. Étant un Kami de lumière à la puissante aura blanche (Visible par les jutsus qui augmentent les facultés visuelles tel que dit plus bas.), il croit que cette couleur d'aura lui fut donnée à l'origine comme étant un symbole de son destin ; son obligation morale et physique d'apporter cette couleur de paix à travers le monde.

La seule chose qu'il désire de sa vie est de se battre pour l'Amour, ainsi il se donne l'ordre intime de détruire toute trace de Haine dans l'humanité, fusse au péril de vies inutiles et corrompues par ce sentiment grotesque et destructeur. Sa psychologie comparable à celle d'un psycopathe provient non seulement de son raisonnement sur la responsabilité provenant de son affinité à la couleur pure de la neige, mais aussi de sa fascination presque maniaque sur le comportement humain ; rien n'est plus plaisant pour lui que d'observer la réaction de ces êtres dans la vie de tous les jours. Les voir souffrir et pleurer mais aussi les voir rire et s'embrasser (Cette dernière le dégoûtant particulièrement malgré tout...), cela constitue son passe-temps préféré. Se promener dans les rues, interroger les gens sur leurs vies ou même sur leurs métiers est ce qu'il risque le plus de faire pour se distraire. Malheureusement, sa nature peu expressive a la fâcheuse tendance à dérouter ses interlocuteurs ce qui met souvent un terme à son passe-temps bien plus tôt qu'il n'aurait aimé.

Il est surprenant de constater la facilité avec laquelle Kiyoshi peut passer d'un comportement de véritable saint, donnant tout son être pour venir en aide par pure bonne intention auc gens, à son analyse froide et réservée de véritable maniaque. Ce transfert est particulière remarcable en situation de combat, où tout son être quitte sa lavide personnalité apparente pour entrer dans un mode de pensé froid et concret. Malgré son niveau de combattant plutôt élevé et n'ayant rencontré que très peu d'adversaires lui ayant causé problèmes par le passé, il préfère ne jamais sous-estimer un ennemi et analyse par le fait donc son comportement, sa psychologie et sa stratégie primaire au combat avant toute chose. Si jamais il juge un adversaire d'un niveau supérieur au sien, il analyserait la situation à une vitesse folle pour convenir de ce qu'il convient le mieux de faire pour respecter ses objectifs, quitte à fuir le danger. L'honneur n'est pas un mot de son vocabulaire, mais tant et aussi longtemps qu'il fait une promesse il la tiendra jusqu'au bout, sauf si elle viendrait à remettre en question ses valeurs douteuses.




Dernière édition par Kokoro kiyoshi le Jeu 18 Juin - 17:51, édité 1 fois
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Kokoro kiyoshi




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MessageSujet: Re: Kokoro Kiyoshi is here!   Kokoro Kiyoshi is here! I_icon_minitimeDim 14 Juin - 7:43

Histoire :
Kiyoshi :
Histoire de Kami





(Hors biographie : Considérez je vous prie que le début de l'histoire, quand je parle de la «création», est une interprétation des Kamis de leur création, ce n'est pas, je répète, n'est PAS une vérité que j'impose à l'univers du forum ou quoi que ce soit, seulement une croyance de leur part.)





Chapitre 1
Origin






(Non, j'ai pas oublié un «e». Le truc, c'est qu'il faut prononcer le mot en anglais, genre «origin». Pourquoi ? Parce que ça sonne vachement plus cool ! Very Happy Non, mais avouez ! ... C'était ma parenthèse.)

Comment décriveriez-vous le Paradis ? L'Enfer ? Que croyez-vous qu'il y ait, après la mort ? Peut-être n'y a-t-il qu'un vide. Supposons que ce ne soit qu'une vide immense. Un vide si vide ne demandant plus qu'à être rempli. Hors, comment pourrait-on remplir ce vide, s'il n'y a absolument rien d'autre ?

Toujours était-il qu'un jour, une lumière jaillit de nulle part. Éclairant une partie infime, invisible, d'une noirceur n'ayant aucune limite. Cette lumière provint de la mort du tout premier être humain, première étape d'un cycle sans fin, n'ayant aucune limite. Bientôt, une seconde lumière vint se joindre à la première, puis une troisième fit de même encore moins longtemps après. Les lumières se mirent dès cette époque à s'entremêler, à tournoyer ensemble, prenant la forme d'un vent, d'une brise plutôt, à la forme éthérée. Ce vent luisait d'une vive couleur dans la noirceur ; d'une couleur ici blanche, ici bleue, ici verte, reprenant aléatoirement et rarement uniformément les couleurs des lumières l'ayant formé. D'autres lumières se joignirent au vent, de plus en plus rapidement, chacune brillant d'un éclat différent et s'ajoutant au maelstrom de lumière. Avec le temps, un temps incalculable puisque qu'il n'y en avait pas ici, ce vent désormais plus près de l'ouragan se sépara. Une partie de son être, si on aurait plus l'appeler un être, se détacha, tomba, comme une partie morte et désuète, perdant toutes ses réjouissantes couleurs puis redevenant un vent gris presque translucide.

Ce fut là le moment que l'on aurait pu appeler la "création de la mort après la mort".

Cependant, un miracle se produisait, en cet endroit où rien n'existait, surtout pas le mot «miracle» ; ce vent devint solide, comme une sorte de cristal immuable figé dans un vide parfait en pleine suspension et qui pourtant jamais ne devrait bouger par la suite. Jamais. Le vent, désormais davantage devenu tornade, grandissait de plus en plus, et certaines fois un vent vint se détacher de nouveau, pour ensuite tomber vers le cristal et ne faire plus qu'un avec celui-ci, l'agrandissant. À chaque fois que ceci se produisit, le cristal devint de plus en plus gros, se déformant à chaque fois et devenant une masse de plus en plus informe. Un jour, là où il n'y avait pas de jour, quelque chose qui ne pouvait être décrit apparut ; une lumière noire. Elle luisait de ténèbres encore plus profondes que celles pourtant parfaites l'entourant. Elle les pliait, même. Cette lumière ne chercha pas les autres lumières ne formant plus qu'un immense «un», mais fendit plutôt en direction du bloc de cristal. En son contact, le cristal se fissura de tout son large, un large impossible à mesurer, puis la noirceur pénétra de plus en plus profond dans celui-ci, jusqu'à en atteindre le milieu, où il se produisit quelque chose d'inattendu, malgré le fait que cela se soit déjà produit par le passé ; le changement.

Pas n'importe lequel changement. Un changement qui donna un sens à ce qui n'en avait pas.

Le cristal se contracta sur lui-même, produisant l'écho d'un bruit inimaginable qui se fit entendre à travers l'infini du vide, puis celui-ci pris finalement une forme précise et plate. Le cristal plus du tout cristallin devint une masse parfaitement blanche depuis l'apparition de la première lueur noire, car ce ne fut là que la première d'un bien plus grand nombre de ses semblables. Certaines lumières, depuis l'apparition de la noire, se mirent à ignorer le puissant vent et ne fusionnèrent pas avec celui-ci dès leur apparition dans ce monde absurde, contrairement à leurs prédécesseurs. À la place, celles-ci se dirigèrent vers la masse solide, lentement, et en contact avec celle-ci elles se transformèrent ; certaines prirent la forme d'arbres, d'autres de simple pierres, d'autre encore ne firent que changer la formation du dessus de la masse, puis encore d'autres créèrent du gazon ou même de l'eau. D'une certaine façon, il sembla que la lumière noire avait donné en cadeau la mémoire à ce monde. Les lueurs, désirant retrouver un monde comme elles l'avaient connu jadis dans leur mémoire, se mirent à recréer d'elles-mêmes une copie plus ou moins exacte de ce monde, se sacrifiant l'une après l'autre pour celles qui le désiraient, tandis que d'autres préféraient retrouver la plénitude du vent.

Des forêts furent ainsi créer. Puis un océan.

Les lumières tentèrent même de créer la couleur dans ces solides concrets, mais le résultat ne fut jamais exceptionnel ; les arbres gagnèrent un très pâle brun, un très pâle vert, les océans restèrent d'un certain gris translucide, le gazon gagna un certain reflet vert à sa texture blanche, mais rien ne changea jamais beaucoup de la couleur blanche initiale. Plus tard, les lumières cessèrent d'essayer de changer les couleurs ternes du monde, et dès lors certaines se mirent à se regrouper pour former des petites brises de couleur, comme à l'origine. Cette brise se rapprocha du niveau de la nouvelle terre et sous l'effet de son contact, se mit à changer. Une silhouette apparut pour la première fois dans ce monde tandis que cette brise sembla donner vie à des extrémités bien définies. Un bras, puis une jambe, et finalement un nouveau bras et une nouvelle jambe, pour ensuite voir une tête apparaître.

"Et c'est ainsi que les premiers Kamis apparurent." conclut sur cette note l'enseignante.

Une dizaine d'enfants étaient assis, tous nus comme à la création, dans une belle et dense clairière à la nature incroyablement pâle. Une belle jeune femme à la chevelure rousse incroyablement et vaste ainsi qu'aux courbes très séduisantes se tenait devant eux, debout, et aussi nue qu'eux tous. Autour d'elle se trouvait un aura noir, particulièrement dense. Les petites, eux, n'avaient pas d'auras. Elle porta la main à sa bouche, pour étouffer un baillement. Bien qu'elle adorait enseigner à tous ces jeunes Kamis plein de futur, du moins pour certains, cela l'ennuyait de toujours devoir reparler des mêmes choses, encore et encore, particulièrement vu qu'elle savait déjà que ces jeunes d'à peu près tous huit ans avaient déjà maintes fois entendu parler de l'histoire de leur création. Ce qu'elle aimait réellement de son occupation, c'était de voir la lueur s'éveiller dans leurs jeunes yeux quand elle venait à leur apprendre des choses réellement nouvelles. L'éducation était variée et dépendait vraiment entièrement du Kami s'étant décidé à faire partager son savoir aux plus jeunes, mais la plupart du temps il s'agissait de partager certaines histoires ensemble, dont plusieurs ayant un lien avec le monde des humains. Il s'agissait davantage d'une distraction que d'un enseignement, même.

"Qu'est-ce que c'était que cette lumière noire ?" demanda avec curiosité l'un des plus jeunes aux longs cheveux rouges, celui qui plus tard porterait le nom de Kiyoshi. Il devait avoir sept ans.

"Tiens, tiens, voilà une question fascinante ! C'est la première fois que quelqu'un me la pose !" répondit avec intérêt l'enseignante improvisée. "Sachez que personne ne le sait vraiment. Bien qu'il y ait certaines théories."

"Pourquoi dans ce cas on sait tout sur les autres choses ? Comme l'origine de la première lumière ?" retourna à l'assaut le même petit. Plusieurs agréèrent verbalement à sa question.

"Certains très vieux Kamis sont capables de se plonger dans une sorte de transe..." débuta-t-elle, en prenant bien garde d'arrêter sa phrase pour que les enfants restent accrocher à ses lèvres. "Quand ils le font, ils peuvent voir certaines choses du passé. Plusieurs ont eu cette vision de la création du monde des Kamis, en plus de la mort d'un être humain, il y a très, très longtemps. Alors la conclusion venait d'elle-même ! Mais le problème avec la lumière noire c'est que... Personne n'est capable de la sonder, seulement de la voir. Certains Kamis prétendent cependant que cette lumière serait la «Haine», sa première apparition dans le monde des humains."

"C'est quoi la haine ?" s'interrogea une fillette aux yeux bleus et aux courts cheveux blonds.

"C'est quelque chose que les humains ont créé, mais peu importe pour l'instant. Si jamais vous allez dans leur monde plus tard, vous la verrez vous-mêmes ; elle est partout. C'est très difficile à décrire en fait, vu que nous, nous ne connaissons pas cette «haine»."

"Donc la haine, c'est comme l'énergie spirituelle, c'est partout ?" redemanda le même jeune garçon encore une fois. La jeune femme sembla très satisfaite de ses interventions.

"Encore une très bonne question ! Dans un certain sens, oui, c'est semblable. La haine des humains peut leur servir d'énergie, leur donner de la force supplémentaire, leur donner du courage, mais par contre elle ne leur donne pas la même possibilité que notre énergie spirituelle peut nous offrir à nous, les Kamis. Néanmoins, c'est une comparaison intéressante. Mais pour revenir au sujet sujet de la lumière noire, moi j'ai une autre théorie qui diffère beaucoup de celle des autres Kamis. Moi, je crois que c'est l'«Amour»."

"L'Amour ?" redemanda le même. L'institutrice éclata de rire.

"Ça aussi, nous ne connaissons pas ! Ne vous inquiétez pas, car même si je ne peux vous en apprendre davantage sur le sujet, vous le verrez par vous-mêmes dans le monde des humains un jour peut-être. D'ici là, allez, vous pouvez retourner jouer ! Je vous en apprendrez comment reconnaître l'amour et la haine chez les humains une autre fois si ça vous intéresse encore !"

Tous les enfants se levèrent sans mot dire et se mirent dès lors à courir vers la forêt toute proche, y compris celui aux cheveux rouges, tandis que l'institutrice les regardait avec nostalgie. À cet âge, les Kamis ne développaient pas vraiment de personnalité propre, de goût ou même encore de pensées particulières. Jusqu'à leur onze ou douze ans, ils passaient toutes leurs journées à jouer et à courir, sans jamais se soucier de rien. Et pourquoi se seraient-ils soucier de quoi que ce soi ? Dans ce monde, ils n'avaient pas besoin de manger ou même de boire. Ils n'avaient pas besoin d'avoir peur non plus ; les Kamis, déjà qu'ils ne se battaient presque jamais entre eux, prenaient tous soins des enfants Kamis comme s'ils étaient tous leurs enfants, ce qui n'était pas entièrement faux, d'une certaine façon. En plus, dans ce monde il n'y avait que des Kamis, donc aucun danger pour eux. Ils ne pensaient jamais réellement, ne s'en faisaient pas de rien, n'étaient attachés à rien. Ils auraient pu être décrits par certains comme étant les animaux du monde spirituel.

Cependant, à l'âge de onze ou douze ans, ils avaient la chance de gagner une identité propre. Ainsi même qu'un nom.




Chapitre 2 :
Naissance d'une affinité





Les Kamis n'avaient pas de parents. Ils naissaient à partir d'une brume colorée tombant lentement du ciel éternellement noir du monde des Kamis, pour finalement prendre une forme de jeune enfant d'à peine deux ou trois ans. S'il arrivait que dans l'incroyablement vaste, voire infini nature du monde des Kamis, un autre Kami plus âgé puisse tomber par hasard sur l'enfant, il pouvait se créer un lien particulier entre eux. Telle une relation enseignant/élève. Les jeunes Kamis assimilaient les informations incroyablement rapidement dans leurs premières années d'existence, pouvant apprendre complètement un langage, même si certainement pas toutes ses subtilités, en moins de deux semaines. Ils passaient leur enfance à jouer, à courir, à rire, sans jamais connaître l'amour, la haine, l'attachement ou même la tristesse. On pouvait croire certaines fois que les enfants pouvaient ressentir la joie, comme par exemple quand ils jouaient et riaient ensemble ; ce n'était pas le cas. Ils jouaient un rôle, un rôle prédéfini dans l'écho distant et lointain de la mémoire combinée des lumières ayant servi à former leur être. Une mémoire leur disant comment se comportaient des enfants humains.

Pour cette raison, le jour de la naissance de l'affinité d'un Kami, lorsque celui-ci atteignait l'âge physique approximatif de douze ans, sa vraie vie commençait, avec la venu d'un semblant d'humanité. Ce jour-là où ils atteignaient la maturité physique leur étant requise, une voix venait à eux, leur parlant au sein des recoins les plus profonds de leurs esprits. À ce moment, ils se mettaient à marcher en direction de l'éternel. Ils se mettaient à marcher en direction du début de toutes leurs existences, en direction du maelstrom de lumière, au plein centre de leur monde. Ce voyage pouvait prendre plusieurs mois complets, durant lesquels les adultes à en devenir voyageaient tels des zombis aux carcasses vides avec un unique objectif en vue ; retourner à l'origine. La lueur de l'incroyablement immense tornade de lumière était visible dans tous les recoins du monde, facilitant encore davantage le voyage vers celle-ci. Contrairement aux légendes néanmoins, elle ne flottait pas dans le vide noir au-dessus de la tête des Kamis mais était plutôt au niveau du sol.

La voix dans la tête des enfants leur hurlait de sauter dans ce gigantesque pilier aux mouvements éternels. C'était pourquoi alentour de toute cette tornade se trouvait le seule communauté de Kamis dans tout cet univers bien distant, même si là également, comme à tout autre endroit dans ce monde, la hiérarchie n'existait pas. Une communauté d'adultes se trouvait là afin d'empêcher les enfants les plus frêles de se jeter d'eux-mêmes dans cette gueule de jugement. Plus d'un enfant sur deux, une fois «retournés à l'origine», comme diraient les plus anciens Kamis, n'en sortaient plus, tandis que les autres réapparaissaient dans la minute qui suivait. Les adultes arrêtaient donc les enfants, par la force si nécessaire, et jugeaient de ceux qui semblaient les plus forts et les plus matures. Ceux qui passaient leur inspection étaient relâchés et étaient laissés à retourner vers la lumière, tandis que les autres étaient immobilisés jusqu'à nouvel ordre, le temps qu'ils vieillissent. Ces mesures, bien qu'apparemment extrêmes, étaient les seules envisageables considérant que l'autre alternative était de laisser des enfants mourir. Cette initiative contribuait donc à diminuer la disparition d'enfants, passant à un peu moins d'un sur deux depuis que la communauté s'était établie là. Ne pouvant rien construire dans le monde des Kamis, car cela était là leur seule loi que de laisser la nature comme était la nature, les adultes devaient donc former un mur de leurs propres personnes pour s'étendre aussi loin que possible sur toute la circonférence de la base de l'origine, dans le but d'empêcher un maximum d'enfants de passer
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Kokoro kiyoshi




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MessageSujet: Re: Kokoro Kiyoshi is here!   Kokoro Kiyoshi is here! I_icon_minitimeDim 14 Juin - 7:44

Ce jour-ci, Akeba devait laisser passer huit enfants. Il se trouvait à plus de dix mètres du véritable mur de lumière derrière lui. Cette tornade, heureusement, ne provoquait aucun vent ; dans le cas contrairement, cela aurait été dévastateur. De la forêt devant lui sortirent huit enfants, les uns après les autres, tous accompagnés et maintenus par au moins un bras par un adulte. Chacun était nu, comme toujours dans ce monde. Les enfants, bien que de toute évidence surexcités par la présence de l'objet de leur quête qu'ils avaient peut-être pourchassé pendant des mois, étaient aisément maintenus en place par les adultes, vu leur ironique docilité malgré tout. Akeba sonda le regard de ses confrère pendant un bref moment, et tous semblèrent être confiants des chances de leurs protégés/détenus. Une fois sortis de «l'origine», ils seraient des adultes ayant la force de penser par eux-mêmes et quitteraient cet état zombifié causé par l'appel de la voix mystérieuse, la voix ne parlant pas mais que tous devaient entendre. Un premier enfant, de grande taille et même étrangement imposant pour son âge apparent, fut relâché par un Kami bien portant également. Celui-ci se tourna, interrogateur, vers celui qui l'avait retenu jadis. Sans s'attarder à son expression de fierté paternelle, une fierté irrésistible comme seulement quelqu'un qui contribue à la procréation de son espèce peut la ressentir, le jeune homme se détourna rapidement et se mit à marcher lentement vers le pilier, pour accélérer peu-à-peu jusqu'à atteindre une course effrénée. Finalement, il fonda dans la lumière, y entra instantanément, sans l'once d'un bruit. Le temps sembla être mis en suspension pendant cette minute entière tant tous restèrent immobiles ; on aurait même pu croire que les jeunes Kamis avaient compris le réel danger de ce qu'ils désiraient tant.

Akeba esquissa un sourire extrêmement maussade, néanmoins il ne déprima pas ; bien que cela faisait trop longtemps et que ce jeune homme ne sortirait plus jamais de l'Origine, rien ne disait qu'il soit mort. Peut-être réapparaîtrait-il un jour, ou peut-être que son énergie servirait à la création d'un autre Kami, plus fort. Du moins, Akeba tenta de s'en convaincre autant que possible avec les siècles, sinon sa simple raison de vivre n'aurait plus eu aucun sens. Malgré tout, une pression de pessimisme sembla s'abattre sur les adultes, qui pourtant comptaient bien laisser une chance aux autres enfants de prouver leur potentiel, au péril de leur vie s'il le fallait. La deuxième gardienne s'avança, tenant sans la moindre force le jeune homme aux longs cheveux rouges qui l'avait accompagné depuis qu'elle était sortie de la forêt. Au bout de cinq pas, elle laissa son bras. Pris d'une confusion très brève, il n'hésita néanmoins pas l'ombre d'une seconde et marcha à pas rapides vers sa destinée, sans se retourner, sans regarder rien d'autre ou ne penser à rien d'autre, si jamais on aurait pu dire qu'il put penser. Telle la carcasse vide qu'il était réellement, ce fut néanmoins avec le visage dénué de toute émotion, de tout sentiment, de toute joie et de toute peur qu'il pénétra dans le vent éternellement lumineux de la tornade. Une seconde passa, suivie de deux puis de trois, et immédiatement, bien plus tôt que tous s'y seraient attendus, un jeune homme en sueur et exténué ressortit de l'Origine, chacun de ses mouvements tentant de le déloger du vent le retenant et cédant étrangement tel le tissu tandis qu'un étrange son de résonance métallique se fit entendre à chaque tissu de vent se rompant.

Ce n'était pas normal. Pas du tout. Ce jeune homme avait quitté l'Origine bien trop tôt, et non seulement cela, celle-ci tentait de le retenir, voire de l'attaquer ! Cela ne pouvait dire qu'une seule chose...

Le nouveau Kami se détacha finalement de tous ses liens de lumière éthérée et tomba à genoux, en suant et en haletant tel un homme ayant couru plus de cinquante kilomètres. Ses cheveux retombèrent devant se visage, le dissimulant entièrement. Les enfants le regardèrent avec leurs vastes regards vides, néanmoins légèrement intéressés, tandis que les adultes le regardèrent avec intérêt. Bien assez tôt, une légère vapeur blanche sembla s'émettre de dessous les cheveux du jeune, par là où son visage était dissimulé, et elle se mit peu-à-peu en suspension alentour de sa tête au début. Puis, elle se mit à surgir de ce qui était probablement son visage avec brutalité, forçant le jeune homme à trouver un souffle qu'il n'avait même plus pour hurler sa douleur de toutes ses forces. Toute cette vapeur prit une forme plus lumineuse, lentement, puis se stabilisa alentour de celui qui l'avait rejeté, formant une sorte d'aura devenant de plus en plus lumineuse, telle celle des adultes accompagnant les enfants, dont tous possédaient leurs propres auras aux couleurs variées. Néanmoins, tel que Akeba l'avait prédit d'après la sortie prématurée de celui-ci, cette aura d'affinité qui venait tout juste de signaler le passage à l'âge adulte de l'enfant était de couleur blanche, une couleur très rare et enviée par certains, même ; ils venaient d'assister à la naissance d'un Kami exceptionnel, ou du moins, qui aurait le potentiel de le devenir s'il le désirait. Akeba se déplaça avec fierté vers celui qui aurait la chance de recevoir son nom, pour la première fois en une dizaine d'années d'existence. Un nom lui vint immédiatement à l'esprit.

"Kiyoshi, bienvenue parmi nous !" s'exclama l'adulte avec enthousiasme. Le jeune homme redressa la tête et le fixa d'un air perplexe avec ses grands yeux bleus, première expression de ses pensées qu'il aurait la chance d'exécuter dans la vie qui lui avait été donnée.

Un Kami de lumière naquit à ce moment.






Chapitre 3 :
Tel l'humain





Une nature calme, parfaite. Comme toujours.

Rien ne semblait être capable de perturber le calme éternel surplombant la forêt de Konoha. Guerres passées et combats vains n'avaient de toute évidence pas su laisser une tache indélébile sur ce parfait drap vert s'étendant aussi loin que la vue de l'aigle flottant dans les cieux aurait pu voir. Le temps pouvait guérir bien des plaies, mais seuls les guerriers les plus vieux et les plus sages pouvaient comprendre tout ce que cette forêt vécut durant toutes ses années. La forêt ne pouvait pas voir, bouger, sentir ou même entendre. Cependant, elle pouvait respirer. Goûter, même. Humer l'odeur du sang s'étendant sur son sol, goûter l'amer de la boue pourpre ne cessant de chercher ses racines de plus en plus profondément avec les années passantes. Pourtant, les pluies venaient, et puis le sang des guerres des hommes s'évanouissait de la vue de tous. Ceux-ci ne comprenaient que trop rarement que ce sang injustifié se répandant sur ces terres verdoyantes ne disparaissait jamais. Le sol avait une mémoire éternelle, n'oubliant jamais toute chose ayant foulé son plancher ne fusse que l'espace d'un instant. Pour la terre immortelle, mille ans n'était qu'un moment. Un moment marqué d'une infinité d'erreurs humaines, de pollution humaine. Et pire encore, toujours ce sang. Certaines légendes même disaient qu'avant la venue des humains, la terre était couleur sable. Mais vinrent leurs guerres incessantes. Dans leur folie et leur violence éternelle, ils auraient répandu suffisamment de sang pour changer à jamais la couleur de la terre, la sol se mélangeant au fluide des hommes et modifiant à jamais sa couleur et sa texture. Bien sûr, ceci n'était qu'une légende absolument ridicule. Pourtant, l'humain contrairement à la nature ne se rappelait jamais du sang versé. Mais comme elle, il ne se rappelait pas non plus de la couleur de la paix.

Tout cela était la seule constatation que Kokoro Kiyoshi avait fait en plus de soixante ans d'errance dans le monde des humains.

Dès qu'il eut quitté le monde des Kamis, un an après son éveil à son affinité à la lumière, affinité très rare chez les Kamis, il était atterri près de ce qu'il apprendrait plus tard être une toute jeune Konoha. Les jeunes Kamis ne connaissaient presque rien du monde des humains, sinon quelques explications erronées données par les plus âgés. Ainsi, l'apprentissage était très brutal. Kiyoshi se remémorait très bien d'ailleurs le moment où il avait appris que la nudité était mal vue chez les humains ; malgré sa constitution de Kami, il sentait encore l'écho de la gifle que la jeune femme lui avait assénée. Non pas qu'il eut été impoli. Sa venue dans cette partie du monde des humains était très fortuite, telle la première entrée dans le monde de humains de chaque Kami ; lorsqu'un Kami gagnait la possibilité d'invoquer un portail vers le monde des humains pour la première fois, il l'ouvrait dans un endroit inconnu, au hasard. Ils pouvaient donc apparaître n'importe où. Dans les alentours de Konoha, le monde était en perpétuel mouvement et cela le fascinait. Les ninjas se battaient et mouraient, livraient des guerres insensés, s'entretuaient entre eux, tout cela sans la moindre raison valable. Rien ne pouvait plaire plus à Kiyoshi que d'assister à ce comportement qu'il appelait désormais «typiquement humain». Il aimait ronder dans tous les grands territoires ninjas, pas seulement Konoha, bien que ce village demeura son préféré pour des raisons qui lui restèrent lui-même inconnues. Dans tous ces voyages, il était venu à plusieurs reprises en contact avec des groupes de ninjas, dont certains en plein combats, comme toujours. À chaque fois qu'il croisa de tels combats entre ninjas, il intervint.

Il les tua.

Il avait repensé au fil des années à ce qu'une jeune femme Kami lui avait dit, à lui et à un groupe d'enfants Kamis : «Je crois que la lumière noire c'est l'Amour.». C'était faux, absolument. Pour avoir lui-même vu les humains à l'oeuvre, il lui était évident que la haine avait été créée bien avant l'amour. Dans certains cas mêmes, il avait cru remarquer que la barrière entre les deux sentiments pouvaient s'estomper, principalement au profit de la haine humaine, création de toute guerre sinon sa fondation. Lui qui possédait l'aura blanche des Kamis de lumière était donc supposé apporter l'opposé de la haine aux humains ; il devait leur apporter l'amour. C'est pourquoi il tuait ceux qui participaient à des combats insensés, pour apporter la paix et l'amour. La nature ne l'intéressait guère dans les faits pour un Kami, contrairement à la nature «humaine». Il désirait apporter un semblant de paix aux humains, une justice stable et pesante s'il le fallait, pour qu'ils puissent vivre dans la même harmonie que ceux de son espèce. C'était un rêve un peu fou, certes, mais tel était l'Amour. Sa nature de Kami lui empêchait de comprendre toutes les subtilités de cette émotion ou même de la haine, mais au fil des observations portées sur l'humanité avec les ans, il avait cru comprendre ceci ; là où la haine était source de destruction et de mensonges, l'amour était source de protection et de pacifisme. L'amour que représentait l'apparition de ses pouvoirs servirait donc à cela, à apporter la paix en détruisant la haine. Cet objectif s'était fixé dans son esprit, presque de façon mécanique.





FINI!
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Ziggy




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MessageSujet: Re: Kokoro Kiyoshi is here!   Kokoro Kiyoshi is here! I_icon_minitimeJeu 18 Juin - 18:14

CHERS MEMBRES DE SHINOBI SANCTUARY, JE VEUX VOUS SIGNALER QUE CETTE FICHE A ÉTÉ VOLÉE. CETTE PRÉSENTATION EST MIENNE ET JE VOUS PRIERAI DE BIEN VOULOIR AU MINIMUM EXIGER UNE NOUVELLE PRÉSENTATION DE CE MEMBRE.

Ce personnage m'a pris énormément de temps à faire... Merci de bien vouloir corriger ce problème.

Pour vous prouver que le compte est mien, j'ai pris la peine d'éditer mon premier poste RP sur le forum pour vous laisser un message au tout début (Le deuxième poste de ce RP est le mien.) :

http://naruto-chaos-rpg.actifforum.com/alentours-f25/prise-de-conscience-t5715.htm#47963

Merci de votre temps
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Guren Tsubaki

Guren Tsubaki


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MessageSujet: Re: Kokoro Kiyoshi is here!   Kokoro Kiyoshi is here! I_icon_minitimeVen 19 Juin - 12:40

ou la sa vas barder
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MessageSujet: Re: Kokoro Kiyoshi is here!   Kokoro Kiyoshi is here! I_icon_minitime

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